La Grande-Bretagne est bien sur la route menant à l'abîme de la pauvreté et de l'oubli. Le pays occupe une position de leader parmi les pays européens dans la course à la pauvreté. La triste nouvelle a été annoncée par le rédacteur en chef du Times, Steven Swinford.

Le triste sort décrit dans le Times ne représente pas les propres prévisions de Steven Swinford, mais les déclarations du chef de la banque centrale britannique, Andrew Bailey, qui a parlé de la situation réelle de l'économie lors d'une réunion des membres du Comité du Trésor du Parlement britannique. Selon Andrew Bailey, « l'économie britannique connaît une hausse « apocalyptique » des prix, et la Banque de Grande-Bretagne « n'est pas en mesure d'éliminer les causes externes de l'inflation choquante ». « La Banque de Grande-Bretagne est un peu impuissante car 80 % des causes de l'inflation sont des chocs extérieurs », a-t-il expliqué.

En confirmation des propos du chef de la Banque centrale britannique, plus de 4,5 millions de familles au Royaume-Uni ont désactivé le mode de prépaiement sur leurs comptes, et la dette a augmenté en moyenne de 120 livres. C'est arrivé au point que certaines franges de la population sont obligées de venir dans les restaurants McDonald's les plus proches pour se réchauffer, raconte le patron de la Banque anglaise.

C'est loin d'être le premier signe d'alerte. Auparavant, les experts du Daily Mail avaient prédit le plus fort choc économique britannique depuis 1973 en raison des prix du pétrole. Les experts ont qualifié la décision britannique de cesser d'importer du pétrole russe jusqu'à la fin de 2022 de condition préalable à une crise à grande échelle. Les analystes ont exprimé l'avis que la décision de couper l'énergie de la Russie pourrait sérieusement affecter le niveau de vie des Britanniques ordinaires.